L’Abarth file dare dard
L’Abarth file dare dard
Les petits scorpions sont les plus venimeux. Mais si la Punto signée Abarth pique au cœur les «gétéistes», elle reste très conciliante au quotidien.
Les Fiat les plus sportives sont dorénavant commercialisées sous la
marque Abarth, le sixième blason du groupe turinois. La Grande Punto,
comme la 500, perd ainsi son emblème d’origine, remplacé par huit
arachnides noirs sur les roues et la carrosserie. Quant aux «stickers»
optionnels, ils soulignent en toutes lettres le changement d’identité.
Un peu comme chez Alpina.
Sous le capot, la bomba latina dispose de
mécaniques affûtées, comme ses légendaires aïeules des années 50, 60 et
70. Dans le cas présent, il s’agit d’un moteur emprunté à la Bravo. Ce
1,4-l T-Jet de 150 ch gagne 5 ch lorsqu’il carbure au sans-plomb 98 et
dispose aussi d’un overboost, qui porte le couple maximal de 206 à 230
Nm pendant quelques secondes. Chez Abarth, ce 4-cylindres peut aussi
jouir d’une préparation SS (Essesse) Super Sport, avec un turbo Garett
plus gros qui porte le couple à 272 Nm et la puissance à 180 ch.
Bien balancée
Juchée
sur de belles jantes bicolores de 17 pouces, l’Abarth Grande Punto
standard présente bien. Elle porte le blanc à ravir, mais le client
peut aussi choisir le noir ou le rouge. A peine plus sobre que les
puissantes Opel Corsa OPC et Renault Clio RS, elle se veut plus
exubérante que les Corsa GSi, VW Polo GTI, Peugeot 207 XSi et
Mitsubishi Colt 1.5 Turbo, ses rivales suralimentées de 150 ch.
L’assiette
abaissée de 1 cm, les voies élargies de 6 mm et le bandeau anthracite
des passages de roues lui donnent une assise solide. Par rapport à la
Fiat Punto 1.4 T-Jet 120 ch (essai RA 47/2007), l’examen des données
met aussi en lumière la présence de freins avant majorés, d’une barre
antiroulis plus rigide et de ressorts affermis.
L’habitacle
transpire la sportivité avec des sièges profonds à appuie-tête
intégré, un volant sculpté au replat «façon Audi» et un pédalier en
alu. Le beau placage laqué sur le tableau de bord égaye une ambiance
sombre, due au ciel de toit noir et aux vitres arrière fumées.
Découvrez la suite de cet essai dans l'édition No 10 du 6 mars 2008. Tous nos essais peuvent être commandés online.
source revue automobile suisse